Depuis plus de trente ans, la libéralisation et la financiarisation de l’économie pénètrent le fonctionnement même des entreprises. Cela se traduit par une gestion mise entièrement au service des rendements financiers à court terme au profit des actionnaires.
Dans ce système, les critères de performance traversent toute la chaîne de prise de décision au sein de l’entreprise. Cette logique a aussi tendance à s’étendre à la gestion des services publics et privés non-marchands, en lien avec un glissement des moyens publics vers le privé et la marchandisation d’activités restées jusqu’alors hors marché.
Les répercussions de cette action de la finance sur les différentes dimensions du travail et/ou de l’emploi sont réelles… Malgré la complexité des liens entre capital et travail, nous pouvons identifier les principales conséquences d’un point de vue qualitatif de la financiarisation sur les différentes dimensions du travail et envisager de nouveaux leviers d’action qui pourraient permettre de rééquilibrer les rapports de force.