Emploi: débat politique pré-électoral à Liège
18 mars 2019Emploi, activation, santé mentale: l’impossible conciliation
1 avril 2019L’accès aux moyens de transports, c’est un facteur clé d’insertion sociale et professionnelle. Or, les groupes locaux de TSE (Travailleurs sans emploi) coordonnés par la FEC et la CSC dénoncent les tarifs excessifs appliqués par les TEC aux usagers sans-emploi. Ceux-ci ont en effet une allocation très souvent trop basse pour avoir accéder à une mobilité quotidienne aisée.
Les TSE observent de plus une grande disparité dans les prix des abonnements: de 54 euros par an en Flandre pour les personnes avec intervention majorée (ancien BIM) à 580 euros dans le sud du pays. Et cela à condition de pouvoir débourser l’abonnement en une fois. Dans les faits, en province du Luxembourg par exemple, où les distances sont grandes, de nombreuses personnes sans-emploi finissent par payer 840 euros par an pour leurs déplacements en bus (70 euros par mois)…
Pour sensibiliser la population et réclamer une autre politique tarifaire, les TSE mèneront une action à bord d’un bus TEC le 1er avril à Namur, devant la gare à 11h.